sexta-feira, 27 de janeiro de 2012

Oú est ma tête?



Artist: Pink Martini
Album: Splendor in the Grass

J'ai perdu ma tête
dans la rue Saint Honoré,
je cherche ça et là
je ne l'ai pas trouvé,
dis-moi... où est ma tête?

J'ai perdu mes bras
sur la Place de l'Opéra
je ne les ai pas trouvé
je cherche ça et là,
dis-moi... où sont mes bras?

Depuis que je t'ai perdu,
je suis en pièces sur l'avenue
et je ne peux pas récoler les morceaux,
par moi-même.

Répare-moi, mon très cher,
parce que je ne suis pas entière
j'ai besoin de toi, seulement toi,
et en plus je t'aime.

J'ai perdu mon nez
devant le Bon Marché,
je cherche ça et là
je ne l'ai pas trouvé,
dis-moi... où est mon nez?

Revient chéri vers moi,
mon nez n'importe pas
c'est toi qui peut me compléter

Depuis que je t'ai perdu,
je suis en pièces sur l'avenue
et je ne peux pas récoler les morceaux,
par moi-même.

Répare-moi, mon très cher,
parce que je ne suis pas entière
j'ai besoin de toi, seulement toi,
et en plus je t'aime.

J'ai perdu mes pieds
à Saint Germain des Près
je cherche ça et là,
je ne les ai pas trouvé
dis-moi... où sont mes pieds?

Revient chéri vers moi,
mes pieds n'importent pas
c'est toi qui peut me compléter

Ah, aaahhhhhhhh...

J'ai perdu ma tête,
dans la rue Saint Honoré,

sexta-feira, 20 de janeiro de 2012

Rive gauche: Alain Souchon




Rive gauche-Alain Souchon


Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers...laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s'écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d'ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris

domingo, 15 de janeiro de 2012

Vídeos

http://video.about.com/french/French-Dialogues--Shopping.htm
http://video.about.com/french/French--Hotels-and-Travel.htm
http://video.about.com/french/French-Dialogues--Directions.htm
http://video.about.com/french/French-Dialogues--Eating-Out.htm

Voyelles

Escute aqui: http://www.frenchtoday.com/poem-analysis-reading/voyelles-arthur-rimbaud-french-poetry-audio

Arthur Rimbaud
Voyelles

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu: voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

Golfes d'ombre; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles;
I, pourpres, sang craché, rire des lêvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

Tradução de Tomaz Fernandes Izabel:
Vogais

A negro, E branco, I rubro, U verde, O azul: vogais,
Eu direi algum dia seus natais latentes:
A, negro corpete de moscas reluzentes
Que zombem ao redor de odores lamaçais,

Ilhas sombrias; E, alvor de tendas e ares,
Lanças de gelo, reis brancos, frisson de umbelas;
I, sangue escarrado, riso de bocas belas
Em cólera ou penitência ébria nos bares;

U, ciclos, divino vibrar do verde mar,
Paz dos campos semeados, paz do enrugar
Que a alquimia marca na testa de homens sóbrios;

O, sumo Clarim de estridentes desarranjos,
Silêncios trespassados de Mundos e Anjos:
- Ó, Ômega, raio violeta em Seus Olhos!

sábado, 14 de janeiro de 2012

C'Est Si Bon



C'est si bon

C'est si bon,

De partir n'importe où,

Bras dessus bras dessous,

En chantant des chansons,

C'est si bon,

De se dire des mots doux,

De petit rien du tout,

Mais qui en disent long.


En voyant notre mine ravie

Les passants dans la rue, nous envient

C'est si bon,

De guetter dans ses yeux

Un espoir merveilleux

Qui donne le frisson

C'est si bon

Cette petite sensation

ça vaut mieux qu'un million

C'est tellement tellement bon


Hum, c'est bon

Voilà c'est bon

Les passants dans la rue

Bras dessus bras dessous

En chantant des chansons

Quel espoir merveilleux


Hum, c'est bon

Je cherche un millionnaire

Avec des grands "Cadillac car"

"Mink coats"

Des bijoux

Jusqu'au cou, tu sais


Hum, c'est bon

Cette petite sensation

Ou peut-être quelqu'un avec un petit yacht, non ?

Ah C'est bon

C'est bon, C'est bon

Vous savez bien que j'attends quelqu'un

qui pourrait m'apporter beaucoup de lutte.

Ce soir, demain, la semaine prochain(e)

N'importe quand

Hum, c'est bon

C'est bon

Il sera très crazy, non ?

Voilà, c'est tellement bon !



C'est si bon (Tradução)

É tão bom...Ah, é tão bom
Passear, não importa onde,
de braços dados,
cantando canções...

É tão bom... Ah, é tão bom,
dizer as palavras mais doces,
os pequenos nadas de um todo,
que ainda assim dizem muito
que é tão bom... tão bom... tão bom...

Vendo nosso aspecto maravilhoso,
As pessoas, na rua, nos invejam!

É tão bom... Ah, é tão bom
enxergar, dentro de seus olhos
uma esperança maravilhosa
que nos dá até arrepios!

É tão bom... Ah, é tão bom
Essas pequenas sensações
E se nós nos amamos
é porque é tão bom... tão bom... tão bom...

Essa noite, aquilo que ela usa pra seduzir,
sem mencionar aquilo que não posso dizer,
é tão bom!

É tão bom...Ah, é tão bom
quando a tenho em meus braços
me dizendo que tudo isso...-
pra mim, é mais que bom!

É tão bom...
E se nós nos amamos
não procure razão:
É porque isso é tão bom...

sexta-feira, 13 de janeiro de 2012

La vie en rose




Marlene Dietrich - La vie en rose


Des yeux qui font baisser les miens,
Un rire qui se perd sur sa bouche.
Voila le portrait sans retouche,
De l'homme auquel, j'appartiens,

Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.

Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.

Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause.

C'est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie,
Il me l'a dit, m'a juré pour la vie.

Et, dès que je l'apercevois
Alors je sens dans moi
Mon coeur qui bat,

Des nuits d'amour à ne plus en finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des enuis des chagrins s'effacent
Heureux, heureux en mourir.

Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas,
Je vois la vie en rose.

Il me dit des mots d'amour,
Des mots de tous les jours,
Et ça me fait quelque chose.

Il est entré dans mon Coeur,
Une part de bonheur,
Dont je connais la cause.

C'est toi pour moi,
Moi pour toi dans la vie,
Il me l'a dit, m'a juré pour la vie.

Et, dès que je l'apercevois
Alors je sens dans moi
Mon coeur qui bat



Olhos que fazem baixar os meus
Um riso que se perde em sua boca
Aí está o retrato sem retoque
Do homem a quem eu pertenço

Quando ele me toma em seus braços
Ele me fala baixinho
Vejo a vida cor-de-rosa

Ele me diz palavras de amor
Palavras de todos os dias
E isso me toca

Entrou no meu coração
Um pouco de felicidade
Da qual eu conheço a causa

É ele para mim, eu para ele
Na vida, ele me disse
Jurou pela vida

E desde que eu o percebo
Então sinto em mim
Meu coração que bate

Noites de amor a não mais acabar
Uma grande felicidade que toma seu lugar
Os aborrecimentos e as tristezas se apagam
Feliz, feliz até morrer

Quando ele me toma em seus braços
Ele me fala baixinho
Eu vejo a vida em rosa

Ele me diz palavras de amor
Palavras de todos os dias
E isso me toca

Entrou no meu coração
Um pouco de felicidade
Da qual eu conheço a causa

É ele para mim, eu para ele
Na vida, ele me disse
Jurou pela vida

E desde que eu o percebo
Então sinto em mim
Meu coração que bate

Boum

Je t'aime moi non plus


Je t'aime moi non plus

- Je t'aime je t'aime
Oh oui je t'aime
- Moi non plus
- Oh mon amour
- Comme la vague irrésolue
Je vais, je vais et je viens
Entre tes reins
Je vais et je viens
Entre tes reins
Et je me retiens

- Je t'aime je t'aime
Oh oui je t'aime
- Moi non plus
- Oh mon amour
Tu es la vague, moi l'île nue
Tu vas, tu vas et tu viens
Entre mes reins
Tu vas et tu viens
Entre mes reins
Et je te rejoins

- Je t'aime je t'aime
Oh oui je t'aime
- Moi non plus
- Oh mon amour
- L'amour physique est sans issue
Je vais je vais et je viens
Entre tes reins
Je vais et je viens
Je me retiens
- Non ! maintenant viens...

Eu Te Amo Mais Ainda
Eu te amo, eu te amo
Oh sim eu te amo
Eu mais ainda.
Oh, meu amor
Como a onda irresoluta
Eu vou, eu vou e eu venho
Entrelaçado em seu dorso
Eu vou, eu vou e eu venho
Entrelaçado em seu dorso
E eu me detenho

Eu te amo, eu te amo
Oh sim eu te amo
Eu mais ainda
Oh, meu amor....
Tu és a onda, eu a ilha nua
Tu vais, tu vais e tu vens
Entrelaçado em meu dorso
Tu vais e tu vens
Entrelaçado em meu dorso
E eu junto a você!

Eu te amo, eu te amo
Oh sim eu te amo
Eu mais ainda
Oh, meu amor
O amor físico não é o final
Eu vou, eu vou e eu venho
Entrelaçado em seu dorso
Eu vou e eu venho
E eu me detenho!
Não! Agora não! Vem!

Le Noyée



La noyée

Tu t'en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ma course é perdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.
De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant

Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.

Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit.

A Afogada
Você parte, à deriva,
No rio da memória.
E eu, correndo pela margem,
grito para você voltar
Mas, aos poucos, você se afasta
E no seu percurso frenético
Aos poucos, eu de você,
eu chego um pouco mais perto.
Ocasionalmente, você afunda
No líquido que se move

Ou, ao roçar alguns espinhos,
Você hesita e você me espera
Escondendo o rosto
Em seu vestido destroçado,
Para que não te desfigurem
A vergonha e arrependimento.

Você é apenas um destroço
Um cadáver que vai com a maré
Mas eu continuo seu escravo
E mergulho no rio
Quando a lembrança para
E o oceano do esquecimento,
Partindo nossos corações e nossas cabeças,
Para sempre, nos reúne.